L’incohérence dans la Communication Non Verbale

Temps de lecture: 2 minutes

Souvent, en fait trop souvent, dès que un expert de CNV remarque une incohérence dans la langue non verbale de quelqu’un, il crie tout de suite «mensonge!».

En réalité l’incohérence peut être dû aux différentes raisons; la tâche des experts de CNV c’est de relier l’incohérence à l’un de ces milieux ci-dessous:

1) Rare conviction

Une personne peut révéler sans le vouloir qu’elle ne se sent pas adéquate pour présenter un argument. On peut penser à un garçon qui récemment a été promu directeur et qui se sente désorienté par la promotion imprévue puisque il peut penser qu’elle a été imméritée à cause de sa jeunesse et de son inexpérience. Il ne faut pas être surpris par ses micro-expressions faciales de doute en se présentant ses qualifications aux clients.

2) Contradiction interne

Un contraste entre le verbal et le subconscient. Prenez par exemple ce qui se passe parmi des garçons : un ami demande à l’autre s’il aime une fille et le premier répond « no » mais il est en train de faire oui de la tête et de rougir.

L’incohérence dans la Communication Non Verbale

3) Faux ou mensonge

En ce cas la personne veut mentir intentionnellement et elle est prête à tout pour cacher sa mensonge, comme par exemple essayer de contenir ses émotions ou montrer détermination dans ses déclarations. On peut observer les photogrammes des micro-expressions faciales pour vérifier l’accord avec la communication non verbale et trouver la tromperie. Il ne faut pas oublier que le degré de certitude du polygraphe c’est de 50%, alors que l’utilisation approfondie de la CNV peut détecter des mensonges avec 86% de succès.

4) Procédé d’intégration émotive

Sans aucun doute la situation la plus compliquée à déchiffrer. En ce cas des signes faibles sont en désaccord avec ce que la personne dit, même si ce qu’elle dit est vrai. Un cas d’école : une personne a récemment vécu un traumatisme, comme une jambe cassée ou une grande perte, et elle raconte qu’elle se sent bien et qu’elle s’est remise à vivre mais elle révèle aussi des micro-expressions de douleur. En ce cas la personne n’est pas en train de mentir mais elle est en train de gérer le traumatisme ; un œil expert pourra remarquer le niveau de consolidation du traumatisme.

Luca Brambilla